Love Simon de Becky Albertalli

Love Simon
Becky Albertalli
(Genre :  Jeunesse)

Hachette Romans
Prix : 17€00
Date de parution : 30 Mai 2018

L’histoire :

Moi, c’est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d’Atlanta. J’ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.

Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay

Mon avis :

C’est un peu par curiosité que j’ai acheté en format numérique Love Simon de Becky Albertalli. J’en avais effectivement beaucoup entendu parler : sur les blogs, sur Facebook, sur Instagram et Amazon me l’avait souvent suggéré depuis sa sortie en mai.

J’ai littéralement dévoré ce roman. J’ai trouvé les propos très justes, jamais dans l’exagération ou le cliché. Je ne peux pas dire que c’est un coup de cœur même si j’ai quand même beaucoup aimé…  

Simon, le héros, est comme n’importe quel adolescent. J’ai plutôt l’habitude de lire des romans de littérature jeunesse ou le personnage principal est une jeune fille en quête de l’amour et du prince charmant. Ici, le thème est semblable. Néanmoins,le personnage principal est un garçon. Lui aussi cherche l’amour, comme n’importe quel ado. C’est ainsi assez original. Et, dans le même temps, l’auteur s’attache à gommer toutes traces « d’extraordinaire » : pas de long discours sur l’homosexualité, pas de pathos exagéré, de sentiments amplifiés, de drames, etc…. L’histoire est traitée comme dans n’importe quel autre roman : doute, acceptation, avancée sur le chemin de la vie. Je crois sincèrement que c’est là LA grande force du roman. Les autres personnages sont également  très attachants, notamment Nora, la petite sœur de Simon et Leah, sa meilleure amie. Et c’est très agréable de lire un livre où le héros n’est pas entouré d’autres personnages un peu fades… 

L’écriture était aussi très agréable : simple, direct, efficace. De plus j’ai trouvé qu’elle retranscrivait bien l’atmosphère « ado » du roman mais sans être infantile.

Enfin j’ai beaucoup aimé le thème. La découverte de soi, l’acceptation de soi, accepter de dire la vérité aux autres… C’est d’actualité. De plus il y a dans ce livre un véritable espoir de voir changer les mentalités. Car dans le roman, certains rient, mais la plupart s’en fiche. Et j’ai trouvé ça très bien, car si l’on veut considérer quelque chose comme « normal », il ne faut pas le présenter autrement que comme quelque chose de normal. 

Le bémol que je pourrais soulever ? Le prix… 17€ pour un roman qu’on lit en un à deux jours maximum (sauf si on est super mais vraiment super occupé, genre emploi du temps de ministre) c’est pour moi un peu exagéré.  De plus, ce roman est quand même prioritairement destinés aux jeunes âgé de 15 à 20 ans. Et quand on a cet âge-là, a-t-on vraiment 17€ à dépenser pour un livre qui ne durera même pas une semaine ? Enfin je trouve que les éditeurs ne jouent pas vraiment le jeu.. Si on veut que les plus jeunes lisent au lieux de regarder le film, peut-être faudrait-il envisager d’adapter les tarifs à leurs moyens. 

En bref, c’est un roman agréable à lire, plutôt en version numérique pour ceux équipés qui voudraient économiser… Love Simon reste une petite lecture de week-end sympathique, qui je pense plaira aux jeunes et même aux un peu moins jeune. 

Et vous, des avis sur ce roman ?  

PS : J’ai vu ce matin que l’auteur avait écrit une suite, Leah à contretemps, qui reprend les personnages et les lieux notamment. Je pense que je me laisserai prochainement tenté.

Pour acheter le livre sur le site de Hachette Romans
Pour acheter le livre sur Amazon

L’auteur :

Becky Albertali est née dans la banlieue d’Atlanta. L’écriture et la lecture ont toujours été importantes pour elle. Elle suit des études de psychologie dans une université du Connecticut et passe un an en Écosse, à l’université de Saint Andrews. Elle déménage ensuite à Washington pour y passer son doctorat. Après avoir été psychologue, elle se consacre désormais à l’écriture.